Ma semaine en chansons, le 2 août 2008

Ceux qui lisent ma semaine en chansons se sont déjà aperçu des faiblesses des mes connaissances et analyses musicales. On dirait un gruyère…

Sachez que cela ne me dérange pas le moins du monde puisque je fais cette rubrique juste pour me faire plaisir et pour faire plaisir à tous ceux qui voient dans mes mots la portée qu’ils ont vraiment, c’est-à-dire, aucune.

Il y a encore quelques jours, je taquinais Barbelivien a propos des «navets» qu’il a pu écrire, et aujourd’hui je vous offre une chanson de sa plume que je trouve vraiment magnifique. De toute manière, vous savez que quoi que j’en dise, Barbelivien restera un grand parolier de la chanson française. Et puis ce n’était que de l’humour.

Il y quelques jours je disais que j’ai adoré l’écoute de Pascale Picard, alors qu’on me faisait remarquer que lorsque je l’avais entendue la première fois je l’avais trouvée nulle. Voilà comment un «critique musicale» de ma condition perd toute crédibilité.

Tiens, la semaine dernière je disais que je m’étais ennuyé à écouter Jakob Dylan et Saab me faisait le commentaire contraire, ce qui m’a fait bien sourire, d’ailleurs.

Tout cela n’est que légèreté, les amis. Faut jamais se prendre trop au sérieux.

Christophe, 2008 – Aimer ce que nous sommes

La voix d’Isabelle Adjani comme une caresse en fond musical de Wow-wow-wow, habillée des sons de synthétiseurs, ouvre cet album de celui qui reste fidèle à son univers baroque et luxuriant.

Inoxydable, Christophe surprend encore à 63 ans, par un subtil mélange de sonorités au romantisme rempli de tendres câlins de blues et d’étendues sucrées de pop synthétique.

Parle-lui de moi n’est plus ni moins que 6 minutes vingt-neuf de bonheur musical absolu. Odore de femina vous prend par le coeur pour vous emmener vers d’enivrants univers sonores comme si vous vous promeniez amoureux au cœur de l’Andalousie.

Un mot?… Art. Du grand art.

Sabrina Malheiros, 2005 – Equilibria

C’est bien connu, on se laisse vite bercer par la douce et suave touche brésilienne de Mlle Malheiros. C’est vrai que les Brésileins ont la musique dans la peau. Sa voix est suave et cadencée, sur des musiques qui nous proposent un doux mélange de samba et bossa nova. Si ça vous intéresse j’ai une préférence pour Terra de ninguém (Terre de personne).

A vous de voir [écouter], mais moi j’ai bien aimé.

Susana Blaszko & Oscar Alem, 2006 – Con nuevos aires de Buenos Aires

Voilà un album qui sent bon le tango et les ruelles sombres et romantiques de Buenos Aires. En compagnie du pianiste Oscar Alem, cette fille d’immigrés, ayant vécu toute son enfance à Buenos Aires, nous transporte, avec sa voix profonde dans les ambiances intimistes de la ville de son enfance. À écouter absolument. [ils ont dit]

Carolyn Hume, 2006 – Solo piano works

Je l’ai adopté comme disque à écouter pour me détendre de tous les maux qui certains jours pèsent sur vos épaules. Et je vous jure qu’il fait bon d’écouter cette Anglaise, avec, comme je dirais, un savoureux arrière-goût de Satie dans sa musique, pleine de tristesse et de mélancolie, tellement que certains jours je me surprends à l’écouter sans retenue, comme si elle faisait partie de l’air que je respire. Un peu comme quand je suis assis sur la falaise et je vois un point de lumière qui luit dans l’immensité de la nuit, entre mer et ciel, qui vous offre une paix intérieure telle que vous avez tellement envie que la terre s’arrête pour descendre. [ici]

Susan Foley, 2006 – New used car

Pour moi c’est simple. Je ne vais pas tourner longtemps autour du disque. Je trouve que cette chanteuse de blues canadienne est un pétard. Cette guitariste de grand talent possède une voix à vous faire oublier toutes les tempêtes de l’âme. Cet album enchaîne douze titres plus savoureux les uns que les autres. D’ailleurs je ne sais pas comme elle fera le jour où ça lui prendra de sortir un best of, je pense qu’elle va devoir mettre toute sa discographie.

Mais je fais court pour ne pas vous priver du plaisir d’écouter les musiques disponibles au plus vite.

Eh ben voilà. Je sais c’était une semaine de la musique «expéditive» mais je vous signale qu’on est au mois d’août. Allez faire un tour sur une plage… Suisse, pourquoi pas?… Là, faut vraiment partir, je sens que Denise va vouloir me tirer les oreilles…