Maluda

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Née à Panjim (Goa), dans ce qui était alors l’État portugais des Indes, Maria de Lurdes Ribeiro, plus connue sous le nom de Maluda, est partie à 18 ans  vivre à Lourenço Marques (Mozambique), où elle a commencé à peintre.

C’est là qu’elle a fondé avec quatre autres peintres le groupe des « Indépendants » et où elle a participé à des expositions collectives au début des années 60.

Ayant obtenu une bourse de la Fondation Calouste Gulbenkian, elle est venue travailler à Lisbonne avant de partir pour Paris où elle a travaillé à l’Académie de la Grande Chaumière, avec les maîtres Jean Aujame et Michel Rodde.

C’est à cette occasion que l’artiste s’est intéressée au portrait et aux compositions qui font la synthèse du paysage urbain, en utilisant les couleurs et la lumière pour donner à son œuvre une identité très personnelle et reconnaissable.

Après avoir obtenu une nouvelle bourse de la Fondation Gulbenkian en 1976, elle est allée étudier à Londres et en Suisse.

Sa carrière est jalonnée de prix des plus prestigieux et ses travaux ont obtenu une rare notoriété.

Maluda est décédée en février 1999, après 40 ans d’activité artistique, laissant au monde une richissime œuvre aussi personnelle qu’en partie liée intimement à la ville de Lisbonne.

Sur un texte de Rosa Lobato Faria et une musique de Carlos Maia, Carlos Zel, de qui elle avait fait le portrait, lui a dédié un fado. Le Fado Maluda, que je vous invite à découvrir.

À propos de dubleudansmesnuages

Je laisserai vagabonder mon esprit nomade, sur le fil d'or de mes silences, pour vous parler des ces choses qui me maintiennent en équilibre. Je vous parlerai aussi des musiques que j'aime. Elles se promènent du Fado d'Amália, de Dulce Pontes, de Cristina Branco, de Mariza, jusqu'aux voix frissonantes de Diana Krall, de Stacey Kent, de Chiara Civello, de Karrin Allyson, de Stina Nordenstam, de Robin McKelle, de Sophie Milman, d'Emilie-Claire Barlow, et d'encore plein d'autres … Aznavour, Brel, Duteil, Art Mengo, Berliner, Cabrel, Balavoine, Julien Clerc, Fugain, Le Forestier, Goldman, Lama, Rapsat, Vassiliu, Daniel Seff, Peyrac et tous ceux que m’on fait aimer la chanson française. Je me perdrai certains soirs dans le paradis de la musique brésilienne : Eliane Elias, Astrud Gilbert, Gal Costa, Elis Regina, Bia, Bebel Gilberto, Maria Creuza, Nara Leão, Jobim, Vinicius, Buarque, Toquinho, Djavan … Il y aura des moments où je vous parlerai d'une des chansons de ceux que j'affectionne. Donovan, Leonard Cohen, The Doors, Tracy Chapman, The Scorpions, Dylan, Lennon ou McCartney (avec ou sans les Beatles), ou de voix d'or comme Sarah Brightman, Ana Torroja, ou Teresa Salgueiro. Puis, parfois, je me promènerai sans but précis entre Piazzolla et Lluis Llach, de Mayte Martin à Gigliolla Cinquetti ou Paolo Conte, de Chavella Vargas à Souad Massi en passant par Gabriel Yacoub. Parce que la musique n’a aucune frontière. La musique ne connait que des sensibilités. Des sonorités. Des larmes ou des sourires. Je vous déposerai ici l'une ou l'autre de mes photos. Les moins ratées. Je vous laisserai un peu de poésie. Des poètes portugais. Que j'aime. Infiniment. Et puis tous les autres dont les textes me touchent. Je ne vous parlerai que des gens que j’aime. Et puis un peu de moi. Si peu. Et puis, si j'ai le temps. Seulement si j'ai le temps, je vous parlerai d'autres choses. Plus intimes.
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10 réponses à Maluda

  1. veronique philémont-montout deroit dit :

    magnfique, quel découverte ces mercredi au portugal, j’adore Maluda heureuse de découvrire ce site véronique

  2. Laurence Heritier dit :

    Bonjour Armando!
    Un grand merci et bravo pour ce blog magnifique que je découvre ce matin, alors que je cherchais des informations sur Maluda, que je ne trouve que chez toi! J’étais déjà désespérée qu’il n’y ait rien sur la toile sur cette grande peintre.
    Nous avons vécu au Portugal de 1972 à 1975, et ma mère l’a assez bien connue. Maluda a ensuite fait son portrait, que j’ai à la maison. Si tu le souhaites, je pourrais t’en envoyer une foto, c’est un très beau tableau.
    Merci encore, aussi pour tes photos que je découvre, et de nous faire partager la richesse de ton pays.
    Je te souhaite une journée bleue!
    Laurence

  3. Quel déception mon ami. Depuis des années je croyais qu’ils étaient des vrais.

  4. BRAZEX dit :

    Un icone de la peinture et culture portugaise, j’ai quelques « faux » tableau d’elle a la maison. Et très jolie fado de Carlos Zel sur l’artiste.

  5. Dominique dit :

    Quels magnifiques kiosques hauts en couleurs je me voie bien assise là à écouter ce fado fabuleux qui chaque fois me donne la chair de poule
    Armando tes voyages au Portugal sont toujous riches et beaux

  6. Lali dit :

    Des toiles qui invitent au rêve et à la poésie, encore plus quand on les regarde en écoutant Carlos Zel.
    Un billet comme je les aime, avec des liens juste assez nombreux pour élargir notre regard.

  7. Denise dit :

    Je découvre également « Maluda » et tout ce qui l’a entourée.

    C’est avec émotion que j’ai écouté le merveilleux fado de « Carlos Zel ». Que c’est beau.

    Merci Armando pour tes mercredis au Portugal toujours empreints de beauté.

    Bisous

  8. Je suis constamment émerveillée de toutes ces découvertes qui enrichissent tellement. Je ne connais évidemment pas cette artiste…J’ai regardé avec émotion ce fado ponctué de photos…J’aime le fado…Je ne connais actuellement que Cristina Branco, nous avons un CD d’elle à la maison et nous l’avons vue, mes filles et moi, sur la Grand-Place de Bruxelles, un été, lors du Brussels Summer Festival.
    J’ai un autre souvenir de fado…Un livre de ma fille, adolescente, que j’avais lu « Le fado de José » Très beau…

  9. Servanne dit :

    Merci Armando, je la découvre … Et le fado de Carlos Zel est très émouvant …

  10. Kenza dit :

    Merci pour cette très belle découverte que je viens de faire.
    Je ne connaissais pas cette peintre, j’aime beaucoup son travail, le clip permet de voir d’autres jolies toiles.
    Amicalement

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