Je viens d’apprendre par Cyberpresse.ca, en date d’hier, 8 mars (l’annonce de son décés est repris en bas de ce poste), Journée internationale de la femme, que France a perdu le combat qu’elle menait depuis longtemps contre la maladie.
J’aurais dû la rencontrer lors de mes vacances à Montréal. Lali aurait voulu qu’on fasse sa connaissance. La vie a fait que les choses se passent autrement.
Le hasard fait qu’aujourd’hui je parle de lui rendre visite, contre le silence, dans Ah ma belle toile.
Je voudrais adresser mes condoléances et mes amitiés à tous ceux à qui elle manque déjà cruellement.
Et permettez-moi de vous déposer ici un de ses textes, écrit en juin 1984. Il est certain que j’aurais tellement aimé la connaître. En vrai.

Fuite
Et si je n’avais pas
L’espoir de te revoir un jour
Je dirais que tu n’es qu’un symbole
Une chaleur que je me serais inventée
Un soir de grand froid
Un sourire que j’aurais imaginé
Dans un moment de mélancolie
Et si je ne m’étais pas
Sentie revivre dans tes bras
Je dirais…
Que tu n’as jamais existée
-Montréal, juin 1984

trop tôt est la seule chose à laquelle je pense, la vie peut être cruelle.
Je ne connaissais pas France, mais quelle tristesse de partir si jeune.
Je pense à elle, à sa lutte contre cette maladie qui sème tant de malheur et de détresse à tout vent.
…oui beaucoup trop tôt… son étoile brille tout là-haut.
Un regard empreint de nostalgie, un sourire presque triste. Un beau visage qui quitte le monde trop tôt, beaucoup trop tôt …
Merci pour elle.
Merci à elle, pour toute la beauté qu’elle a semée autour d’elle.
Elle brillera l’éternité.