Je fais partie de ceux qui pensent que pour connaître l’histoire des lieux, il faut aussi plonger dans le silence des lieux de culte, des églises et des cathédrales, où le bruit des prières cache quelquefois les pages les plus ignorées de notre passé.
C’est vrai un peu partout. C’est encore plus vrai au Portugal.
On pourrait dire que l’histoire des églises du Chiado se distingue par le fait qu’elles ont été reconstruites après le tremblement de terre de 1755, ayant perdu toute la richesse historique et architecturale, qui avait fait leur noblesse.
Entre la librairie Bertrand et le Paris en Lisboa, la Basilique Notre-Dame des Martyrs. En ce lieu, Afonso Henriques avait fait ériger un ermite, après que la cionquête de Lisbonne sur les Maures, en 1147.
Le peuple a commencé à adorer la vierge qu’ils ont appelée Notre-Dame des Martyrs en mémoire de tous les soldats chrétiens morts dans les croisades liées à la foi chrétienne.
En 1750, et après avoir connu des travaux de remise en état, la Basilique Notre-Dame des Martyrs avait le grand éclat des églises baroques et la grandeur d’aujourd’hui. Cependant, ce temple a été complètement détruit le 1er novembre 1755.
L’église actuelle a été érigée en 1784 et est une copie conforme de la construction dite ‘pombaline’ dans l’architecture religieuse.
Déjà, sur la place du Carmo, nous trouvons deux églises baroques. L’église italienne do Loreto, au coin de la rue de la Miséricorde et, en face, l’église Notre-Dame de l’Encarnacion qui a été érigée en 1698 à l’initiative de la comtesse Elvira Maria de Vilhena, dame de compagnie de la princesse du Portugal et reine d’Angleterre, Catarina de Bragança.
L’église a été reconstruite en 1783, après le tremblement de terre, et l’incendie qui a suivi.
De l’autre côté de la rue, l’église de Loreto, un projet de José Costa e Silva.
Comme toute cette zone de Lisbonne, l’église a aussi souffert énormément lors du tremblement de terre de 1755 et a été reconstruite en 1785. Cette église a la particularité de compter douze chapelles latérales revêtues de marbre italien, représentant les douze apôtres.
Sur la façade principale, on peut voir l’image de Notre-Dame do Loreto, sainte patronne des aviateurs, ainsi que les armes pontificales entourées de deux anges, réalisées par Francesco Borromini.
Le culte à la Vierge du Loreto a été importé au Portugal par des marchands vénitiens et génois, autour de 1200.
à suivre…
JE VEUX Y RETOURNER !!!
Si je vous dis que j’ai passé une grande partie de ma vie a coté de ces églises e je n’ai jamais rentré a l’intérieur je ne peux que constater que la jeunesse n’est pas forcement toujours intelligent. Merci Armando je te promets que la prochaine fois je rentrerais.
Rien de plus à ajouter lol
Chaque mercredi, c’est la balade du bonheur avec des merveilles à visiter !
J’acquiert l’intime conviction qu’il s’agit d’une des plus belles villes au monde.
Le Chiado, quartier des « léche-vitrines » excellence. Très bon quartier pendant la journée, mais quand la nuit tombe, tout ça se transforme on y va pour un restaurant pour un bar pour une discothèque. C’est une vraie métamorphose.
Enfin, ma journée préférée de la semaine!
Je ne me lasse pas de ces promenades en ta compagnie!
D’un mercredi à l’autre le Portugal nous montre ses jolis trésors, heureusement que tu es là Armando pour lever son voile!