Maria Tereza de Noronha

Fichier hébergé par Archive-Host.com

Fichier hébergé par Archive-Host.com

Issue de l’aristocratie portugaise, Maria Tereza do Carmo de Noronha Guimarães Serôdo, de son nom artistique Maria Tereza de Noronha, est née à Lisbonne, en novembre 1918, alors que les dernières clameurs de la première grande guerre se faisaient entendre, puisque quatre jours après sa naissance, était signée l’armistice de Compiègne, entre les troupes alliées et Matthias Erzberger, représentant du gouvernement allemand.

Maria Tereza de Noronha est la cadette de sept enfants et l’arrière-petite-fille du comte de Belmonte, un titre créé par la reine D. Maria I, en 1805. Par mariage, elle est devenue la comtesse de Sabrosa, un titre décrété, en 1900, par le roi D. Carlos I, assassiné quelque huit ans plus tard, en 1908,  à Lisbonne.

Très tôt, au sein de son cocon familial, Maria Tereza de Noronha a démontré posséder ce que les Portugais appellent « une veine fadista », ce qui l’a, sans doute, encouragée à montrer son talent dans les maisons de fado typiques de Lisbonne où, assez rapidement, elle s’est entourée d’un groupe d’inconditionnels, soumis à son expression artistique unique et singulière.

Il y avait chez elle une diction parfaite et une façon unique de transporter le fado dans sa voix, au point qu’elle a su créer un style nouveau et unique qui a fini par faire école.

C’est en 1939 qu’elle enregistre ses premiers disques et entame une carrière qui l’a rendue très populaire, à la radio nationale, à laquelle elle met un terme quelque vingt ans plus tard, en 1968.

Fichier hébergé par Archive-Host.com

Elle connaitra une carrière internationale en se produisant à la Foire du livre du Barcelone, en 1946, et, par la suite, à la demande du gouvernement espagnol, elle chantera à Madrid. Elle est l’invitée de Grâae Kelly et Ranier II à Monaco, où elle se produit en privé au palais, en 1964 juste avant de connaitre les honneurs de la BBC, à Londres.

En 1973, Maria Tereza de Noronha a abandonné toute vie publique. Elle se serait produit, pour la dernière fois, dans une maison de fado à Cascais.

Elle est morte à la suite d’une longue maladie en 1993, dans sa maison de Sintra. Sa voix prologue, à travers les temps, la plus pure tradition du fado.

 

Maria Tresa de Noronha – Rosa enjeitada

 

Fichier hébergé par Archive-Host.com

 

Je vous invite à lire :

Fado das Horas et Minhas saudades

[Je pleure sans raison que je ne pourrais vous dire]

À propos de dubleudansmesnuages

Je laisserai vagabonder mon esprit nomade, sur le fil d'or de mes silences, pour vous parler des ces choses qui me maintiennent en équilibre. Je vous parlerai aussi des musiques que j'aime. Elles se promènent du Fado d'Amália, de Dulce Pontes, de Cristina Branco, de Mariza, jusqu'aux voix frissonantes de Diana Krall, de Stacey Kent, de Chiara Civello, de Karrin Allyson, de Stina Nordenstam, de Robin McKelle, de Sophie Milman, d'Emilie-Claire Barlow, et d'encore plein d'autres … Aznavour, Brel, Duteil, Art Mengo, Berliner, Cabrel, Balavoine, Julien Clerc, Fugain, Le Forestier, Goldman, Lama, Rapsat, Vassiliu, Daniel Seff, Peyrac et tous ceux que m’on fait aimer la chanson française. Je me perdrai certains soirs dans le paradis de la musique brésilienne : Eliane Elias, Astrud Gilbert, Gal Costa, Elis Regina, Bia, Bebel Gilberto, Maria Creuza, Nara Leão, Jobim, Vinicius, Buarque, Toquinho, Djavan … Il y aura des moments où je vous parlerai d'une des chansons de ceux que j'affectionne. Donovan, Leonard Cohen, The Doors, Tracy Chapman, The Scorpions, Dylan, Lennon ou McCartney (avec ou sans les Beatles), ou de voix d'or comme Sarah Brightman, Ana Torroja, ou Teresa Salgueiro. Puis, parfois, je me promènerai sans but précis entre Piazzolla et Lluis Llach, de Mayte Martin à Gigliolla Cinquetti ou Paolo Conte, de Chavella Vargas à Souad Massi en passant par Gabriel Yacoub. Parce que la musique n’a aucune frontière. La musique ne connait que des sensibilités. Des sonorités. Des larmes ou des sourires. Je vous déposerai ici l'une ou l'autre de mes photos. Les moins ratées. Je vous laisserai un peu de poésie. Des poètes portugais. Que j'aime. Infiniment. Et puis tous les autres dont les textes me touchent. Je ne vous parlerai que des gens que j’aime. Et puis un peu de moi. Si peu. Et puis, si j'ai le temps. Seulement si j'ai le temps, je vous parlerai d'autres choses. Plus intimes.
Ce contenu a été publié dans Mes mercredis au Portugal. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à Maria Tereza de Noronha

  1. luccioni antoine dit :

    Magnifique Maria Theresa Magnifique FADO.

  2. luccioni antoine dit :

    Magnifique Maria Theresa Magnifique FADO.

  3. Chantal dit :

    Toujours, tant d »émotion vous submerge à l’écoute du fado…

  4. Denise dit :

    Belle découverte et joli parcours de cette chanteuse de fado à la voix merveilleuse.

  5. Votre citation : Je pleure sans raison que je ne pourrais vous dire, définit bien l’état d’esprit dans lequel je me retrouve lorsque j’écoute du fado Si beau.

  6. Dominique dit :

    un petit coup de fado le mercredi c’est une tradition qui me plait bien

  7. JC dit :

    Effectivement très belle voix

Les commentaires sont fermés.