
Vers l’inattendu. On marche tous vers l’inattendu, l’imprévisible. Vers l’inconsciente inconnue de l’instant d’après. Et tant mieux …
Chacun de nous a pris l’habitude de tracer des plans, de se projeter dans l’avenir, alors que il suffit parfois d’un détour, et nous voilà pris au piège d’une autre vie que nous n’avons vraiment pas choisie et que pourtant nous devons subir. Faire face. Supporter. Se battre. En silence.
Je la vois encore, dans le silence de sa douleur, cachée derrière ses éclats de rire savoureux. J’écoute ses yeux raconter les larmes que son rire éclatant cache si bien. Quand elle s’aperçoit que ma lecture est la bonne, elle baisse les yeux comme on ferme un livre. Un journal intime.
À cheval entre deux cultures. La sienne et celle de son mari. Pas si simple quand on a des enfants, qui s’en foutent pas mal du monde et des histoires des grandes personnes. Pas si simple quand on est une famille recomposée.
Les dernières vacances, loin de chez elle, dans un autre monde. Un autre environnement. La solitude. L’incompréhension. La blessure. La douleur.
Puis, un jour, des problèmes financiers qui s’ajoutent. Des dettes inconnues dont on prend connaissance un bon matin, et auxquelles il faudra bien faire face. Alors que tout semblait déjà si difficile.
L’enfant brillant élève part à la dérive. Il n’est plus celui qu’il était. Le papa qui n’assume plus rien. Trop dur. Il a démissioné.
Et elle est là. Epuisée. La tête qui éclate comme une pastèque au soleil. Le désarroi.
De plus en plus seule. Comment aider ceux qui s’oublient de s’aider eux-mêmes?…
L’amour peut beaucoup… mais pas tout. Pas plus que l’amitié.
Chacun de nous a pris l’habitude de tracer des plans. De se projecter dans une rose plus ou moins rose, mais il y a l’inattendu, l’imprévisible…
[Aquarelle de Marlen Guérin / aquarelles – recueil aquarelles]
À propos de dubleudansmesnuages
Je laisserai vagabonder mon esprit nomade, sur le fil d'or de mes silences, pour vous parler des ces choses qui me maintiennent en équilibre.
Je vous parlerai aussi des musiques que j'aime. Elles se promènent du Fado d'Amália, de Dulce Pontes, de Cristina Branco, de Mariza, jusqu'aux voix frissonantes de Diana Krall, de Stacey Kent, de Chiara Civello, de Karrin Allyson, de Stina Nordenstam, de Robin McKelle, de Sophie Milman, d'Emilie-Claire Barlow, et d'encore plein d'autres …
Aznavour, Brel, Duteil, Art Mengo, Berliner, Cabrel, Balavoine, Julien Clerc, Fugain, Le Forestier, Goldman, Lama, Rapsat, Vassiliu, Daniel Seff, Peyrac et tous ceux que m’on fait aimer la chanson française.
Je me perdrai certains soirs dans le paradis de la musique brésilienne : Eliane Elias, Astrud Gilbert, Gal Costa, Elis Regina, Bia, Bebel Gilberto, Maria Creuza, Nara Leão, Jobim, Vinicius, Buarque, Toquinho, Djavan …
Il y aura des moments où je vous parlerai d'une des chansons de ceux que j'affectionne. Donovan, Leonard Cohen, The Doors, Tracy Chapman, The Scorpions, Dylan, Lennon ou McCartney (avec ou sans les Beatles), ou de voix d'or comme Sarah Brightman, Ana Torroja, ou Teresa Salgueiro.
Puis, parfois, je me promènerai sans but précis entre Piazzolla et Lluis Llach, de Mayte Martin à Gigliolla Cinquetti ou Paolo Conte, de Chavella Vargas à Souad Massi en passant par Gabriel Yacoub.
Parce que la musique n’a aucune frontière. La musique ne connait que des sensibilités. Des sonorités. Des larmes ou des sourires.
Je vous déposerai ici l'une ou l'autre de mes photos. Les moins ratées.
Je vous laisserai un peu de poésie. Des poètes portugais. Que j'aime. Infiniment. Et puis tous les autres dont les textes me touchent.
Je ne vous parlerai que des gens que j’aime. Et puis un peu de moi. Si peu.
Et puis, si j'ai le temps. Seulement si j'ai le temps, je vous parlerai d'autres choses. Plus intimes.
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« Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux. »
[Mère Teresa]
C’est vrai, on a pris l’habitude de tracer des plans … des plans pour les études, les plans pour une vie a deux, pour avoir des enfants, pour des vacances, etc., etc. Cependant, on oublie que la vie nous est prêtée pas donnée. On nous prête un corps pour vivre la vie que quelqu’un nous a destinée, mais les hommes sont insatiables ils veulent toujours plus et puis, un jour LUI ou ELLE (je n’ais pas encore compris), dit : ça suffit mantenaint, c’est moi qui commande, et… parfois c’est la fin du rêve… d’autres fois, c’est la fin du malheur…
Mais vivre sans pouvoir rêver, c’est comme un jardin sans fleurs… VIVE LES REVES, VIVE LA VIE, SOYEZ HEUREUX!