Le cœur gros,
le cœur gros, je me couche
et le cœur encore plus lourd,
le cœur encore plus lourd je me lève ;
dans ma poitrine,
et déjà dans ma poitrine,
cette envie,
cette envie si forte de toi.
Désespoir,
j’ai pour mon désespoir,
en moi,
en moi un châtiment ;
je ne te veux pas,
je dis que je ne te veux pas,
et la nuit,
la nuit, je rêve de toi.
Quand je pense
qu’un jour je mourrai
dans le désespoir
de ne pouvoir te voir,
j’étends mon châle,
j’étends mon châle sur le sol
j’étends mon châle,
et je m’y endors.
Si j’avais su,
si j’avais su qu’en mourant,
tu pleurerais,
tu me pleurerais,
pour une larme,
pour une de tes larmes,
quelle joie
de me laisser mourir.
Cheia de penas
cheia de penas me deito
e com mais penas
com mais penas me levanto
no meu peito
já me ficou no meu peito
este jeito
o jeito de querer tanto
desespero
tenho por meu desespero
dentro de mim
dentro de mim o castigo
eu não te quero
eu digo que não te quero
e de noite
de noite sonho contigo
se considero
que um dia hei-de morrer
no desespero
que tenho de te não ver
estendo o meu xaile
estendo o meu xaile no chão
estendo o meu xaile
e deixo-me adormecer
se eu soubesse
se eu soubesse que morrendo
tu me havias
tu me havias de chorar
por uma lágrima
por uma lágrima tua
que alegria
me deixaria matar
Armando, c’est de toute beauté. Oh! Quelle voix et des paroles magnifiques!
Armando tu as l’art et la manière pour nous faire plaisir
Lorsque le sentiment d’amour n’est pas partagé, quel leurre de croire que celui qu’on aime pleurera de notre absence ! Mais on aimerait croire qu’alors, il nous aimerait… Quel gâchis, ces moments perdus à ne pas aimer en partage…
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Les mots ne suffisent pas
Nous sommes en territoire connu. Et quel beau territoire!