
Tomber sous le charme de Melody Gardot
J’ai découvert Melody Gardot lorsque j’ai reçu le CD en cadeau d’anniversaire en mars dernier. Je ne connaissais pas du tout cette jeune Américaine de 23 ans, une véritable survivante qui s’est mise à la musique pour recouvrer la santé après un accident de vélo qui aurait pu être fatal.
Je savais qu’elle se déplaçait avec une canne et qu’elle portait des lunettes spéciales suite à son accident. Mais j’étais loin de me douter de ce qui m’attendait en allant voir son spectacle durant le Festival de jazz de Montréal avec des amis.
Moi qui croyais voir arriver sur scène une frêle jeune femme, mi-bohème, mi-marginale, quelle ne fut pas ma surprise en voyant sortir des coulisses un vrai PÉTARD de beauté et d’assurance! Melody Gardot se déplace avec une canne certes, mais elle est juchée sur des Manolo Blahnik dignes de Sex in the city et elle ressemble plus à une bombe de cinéma qu’à une chanteuse de jazz méconnue. Attention! Bientôt son nom sera sur toutes les lèvres.
Elle a commencé le spectacle avec une chanson a capella et dès le début de son interprétation, elle demandait au public (en français, s’il vous plaît!) de l’aider en claquant des doigts. Après la première chanson, nous étions déjà tous debout à l’applaudir à tout rompre! Comme première prestation au Festival de jazz, c’était tout à fait renversant! Ses musiciens sont tout aussi incroyables et ensemble, ils nous ont fait vivre des moments inoubliables. Ils ont su créer une ambiance feutrée et intime de club de jazz et guidés par la voix magnifiquement juste et puissante de Melody Gardot, ils nous transportent dans un autre monde. Tout le spectacle se déroule ainsi et à la fin, nous en demandions encore. Elle nous a interprété sa version de My Funny Valentine et croyez-moi, je n’en suis pas encore revenue! Sa présence sur scène est incroyable et tous les hommes dans l’assistance n’attendaient qu’un signal en la regardant chanter, les yeux fermés, appuyée sur sa canne, légèrement vacillante. Il aurait suffi d’un faux mouvement et tous se seraient précipités pour la secourir!
Les critiques l’ont qualifiée de découverte du Festival de jazz de Montréal et voient en elle un mélange de Diana Krall et de Marilyn Monroe, rien de moins! N’essayez pas de trouver un CD de Melody Gardot ces temps-ci à Montréal, il n’en reste plus! Elle a composé la plupart de ses chansons et joue du piano et de la guitare. Bref, j’attends impatiemment son retour à Montréal et si cela prend trop de temps, j’irai la voir à Philadelphie, sa ville natale. Après tout, ce n’est pas si loin de chez moi!!
Je vous souhaite un tel bonheur!
[Photos : Andrea Hunnisett et BJ Barratt]







Quelle joie de lire ici les commentaires de celle que j’ai entraînée dans la Gardot-mania. Et quels savoureux commentaires, de plus!
Un régal de te lire, Francine!
Originale et amusante couverture d’un concert de Mlle Gardot, à nous faire éclater de jalousie.
Jolie expression « pétard de beauté » … Nous en Europe, on dit « canon », et je conviens que c’est un peu plus explosif. Puis le pétard ça se fume…
J’ai aimé. Il y en aura d’autres?
En lisant votre superbe carte blanche, je vis en même temps votre soirée inoubliable. Ce devait être très beau.
Merci Francine pour vos mots enthousiastes !
Quelle magnifique comptre rendu, je suis verte de jalousie et je pense également que c’est l’une des plus belles découvertes de cette année et en Live quel charisme !!!!
😉
Elle participait au récent festival de jazz de Montréal. Elle a fait un malheur!