Ce chemin inconnu qui s’ouvre devant moi
Me semble bien plaisant j’avance à petits pas
Viennent tous ces parfums qui tout à coup m’assiègent
Serais-je trop confiant ? Y aurait-il un piège ?
Je marche…
Parmi toutes les fleurs qui me font une haie
J’aperçois tout là-bas un spécimen parfait
Il y a quelques mains qui voudraient la cueillir
C’est aux miennes pourtant qu’elle doit tressaillir
Je cours…
La voici à mon bras et en pleine lumière
Envoûté ébloui j’en ferme les paupières
J’en oublie aussitôt les affres des hiers
Et nous allons tous deux au lit de la clairière
Je me couche…
Plus rien autour de moi n’a quelconque importance
Voilà que je connais enfin la vraie jouissance
Mais en me relevant maladroit je piétine
Sa robe étalée là et infestée d’épines
Je souffre…
Le soleil assombri, le chemin disparu,
La beauté devenue cette laideur trop crue,
C’est de désillusion que soudain je succombe
Le spectacle est fini et là, le rideau tombe
Je meurs…
Ce serait un peu trop si je prenais cette phrase pour mon poème
Merci de ton passage Flairjoy
Comme tout oeuvre d’art, les émotions que provoquent les mots d’un poème, ne meurent jamais. Elles font partie de l’éternité…