[Marc Chagall – Le violoniste bleu]
Je suis heureux de savoir que JC va mieux. Il n’y a pas un samedi que je ne pense pas à lui en faisant cette rubrique. D’ailleurs, pour tout vous dire, je pense souvent à lui. À tous ces mots qu’on partage « hors antenne » et qui nous font rire comme des gamins. À toutes ces heures passées à parler de lui, de moi, à rire de nos fêlures. Sans besoin de rien d’autre que ces heures passées ensemble. Curieusement, quelquefois il me vient en tête les personnages de La petite fille de Monsieur Linh, et l’idée de cette rencontre improbable entre deux êtres d’horizons différents que rien ne concilie et qui pourtant sont sauvés par l’amour que les tient liés.
Puis je souris à l’idée de ceux qui ne cesseront jamais de tracer des lignes imaginaires de séparation entre les êtres. Parce que différents. Parce que pas la morale qui convient. Parce que… Oui, depuis la nuit des temps il y a toujours eu un ‘parce que’ pour justifier le mépris des uns envers les autres.
Et avec la musique comme bruit de fond, nous voilà bercés par les ailes silencieuses du temps, ce dernier samedi de février. Eh oui, le mois des amoureux touche à sa fin.
Et pourtant il va falloir continuer à s’aimer hors saison. C’est notre seul salut.
Nanutu, 2009 – Ximbika
Juste une envie de vous parler d’un saxophoniste angolais, une musique qui s’exporte mal, mis à part dans quelques lieux branchés dans Paris, capitale (européenne) de la musique africaine ou encore à Lisbonne.
Nanutu a fait ses premiers pas dans la musique alors qu’il n’avait que 9 ans et compte aujourd’hui avec des collaborations dans des albums d’artistes prestigieux comme Tito Paris ou encore Césaria Evora.
Le travail, qui compte onze titres instrumentaux, exprime, avec un sentiment profond, les racines angolaises et africaines de l’artiste. Il rend hommage aux pêcheurs en souvenir du temps où le poisson frit et le riz étaient la base alimentaire du peuple angolais. Un album à découvrir avec bonheur.
Amel Bent, 2009 – Où je vais
Je vous avoue avoir eu une crainte certaine de plonger dans cet album, d’autant plus que je ne suis pas friand de ces artistes taillés dans ces émissions comme Star machin et Star chose.
Et je dois dire que malgré ma bonne volonté cela a bien mal démarré avec Où je vais (je me suis posé la question en effet), suivi de Cette idée-là, qui ont un air de déjà martelé tant et tant de fois et auxquels est venu s’ajouter une balade creuse, Je ne suis pas de celles (polluée par les « rien a faire-aire-aire » et « caractère–ère-ère », suivis de « uuuh… oohh… et d’autres an-an-an…, qui trainent sans arrêt en bout de phrase et qui, je vous l’avoue, me fatiguent jusqu’à la nausée).
J’ai donc dû atteindre la quatrième chanson, L’amour, pour qu’une écouteuse déçue et lasse se mette à taper soudainement du pied. Et puis, pufff… de nouveau l’écouteuse retombe dans la banalité des mots, d’une voix, d’une musicalité qui ne s’envole jamais. Quel dommage!
Karrin Allyson, 2009 – By Request The Best Of
Ce premier « best of » de Karrin donne à tous ceux qui ne la connaissent pas encore (ça existe?) un aperçu lumineux de sa voix qui habille d’un charme sans égal des airs de jazz magnifiques.
On retrouve avec bonheur des classiques comme A Felicidade, que la belle Karrin interprète en portugais, ou encore un Nature Boy sensuel à souhait, en plus d’un Sous un ciel de Paris, avec l’accent craquant de la fille qui vous regarde dans les yeux en vous chantant « sous le ciel de Paris, s’envole une chanson… »
Un vrai soleil que cette chanteuse qui est sans doute une des meilleurs de sa génération. Il me fallait au moins ça, pour revenir à la vie. Pour fuir les plaintes miauleuses des petites chanteuses.
Moi je viens faire un grand bravo pour ton intro remarquable ! personnelle, pleine d’espérance et de confiance, courageuse et aimante … Pensées pour ton ami donc et votre beau lien …
Et bien sûr, la musique est là pour adoucir, relier, animer, bercer …
C’est qu’il va en avoir de la lecture JC quand il va retrouver son écran… et qu’il va rigoler quand il va lire certaines de tes remarques!
Préparer cette chronique, c’est un peu penser à sa convalescence et à notre santé à tous. Merci d’y mettre comme chaque fois tout ton cœur!
Comme Chris, j’ai été très touchée par tes mots… et cette tendre complicité avec JC.. Quel soulagement d’avoir de bonnes nouvelles de JC.
De tout coeur, tous mes souhaits de bonne convalescence JC !
Très sensible aussi à ce violoniste de Chagall !
Merci Armando. Bonne soirée et bises amicales..
Quelle poésie dans la toile de Chagall, c’est merveilleux!
J’aime beaucoup tes mots concernant JC… et je suis également très heureuse d’apprendre qu’il y a du mieux. Je pense très souvent à lui.
La voix de Karrin est très plaisante.
Merci Armando pour cette belle page que tu nous fais partager.
C’est très agréable!
Ah le bleu de Chagall , ça fait rêver !
C’est beau ce que tu dis … et moi aussi je suis heureuse de savoir que JC va mieux …
Je vais aller écouter un peu plus Karrin, histoire de savourer encore tout ce soleil !
Merci Armando pour le partage , encore de belles découvertes pour ma part 😉
Désolée si je ne suis pas attentive aux chanteurs ce matin mais moi c’est le violoniste de Chagall que je préfère