Il me vient un air qui disait: « Vacances j’oublie tout, rien à faire du tout… » – encore une rime riche… -, d’une chanson dont j’ai oublié le titre et qui était en vogue, je crois, au cours des années 80… Une de ces chansons qu’on fredonne le temps des vacances … Et c’est mon cas… Dans le mille. Vous voyez. Quand on parle du loup…
Simplement, mon refrain est un peu répétitif et ne dépasse pas la « rime riche », comme quoi on a beau lire Apollinaire, Rimbaud, Pessoa et tant d’autres, il n’y a que cela qui me vient en tête, comme un boomerang.
Je crois que je vais en profiter pour faire un tour au bord de la mer, pour écouter une autre musique. Celle des vagues qui viennent caresser mes rêves et puis, avec un peu de chance, il se peut que je croise une de ces belles sirènes perdues… Il y en a déjà à cette saison… Ce n’est pas encore la toute tendre et toute fraîche qu’on voit en été mais…
Bon, je vous laisse avec quelques trucs à vous mettre entre les écouteuses…
Lynne Hanson, 2008 – Eleven Months
Je ne sais pas ce qu’ils mangeant du côté d’Ottawa, mais voilà encore une voix pour laquelle on pourrait trouver un tas d’adjectifs élogieux, tellement elle est magnifique, embellie par des instruments à cordes qu’on n’entend presque plus, comme le banjo. Un instrument magique.
Dès la première chanson, on est pris au piège de l’écriture fluide et envoûtante de Lynne Hanson, et on se retrouve face à la promesse d’une nouvelle grande auteure qui est venue pour naviguer avec bonheur dans les eaux parfois trop stagnantes de la musique.
Que vous dire encore?… Belle voix. De superbes compositions. Super musique. Comme moi, vous allez être subjugués.
Maria João , 2007 – João
Je m’étais habitué depuis toujours à conjuguer le nom de la jazz-woman portugaise avec celui de Mário Laginha. Je dois donc m’habituer à penser au singulier, puisqu’elle s’aventure dans un album solo.
C’est au répertoire brésilien, chez des auteurs comme Caetano Veloso, Vinicius de Moraes, Marisa Monte, ou encore Chico Buarque, entre autres, que Maria João va chercher la matière première à laquelle elle donne de nouvelles intonations bien personnelles.
Sa voix d’une incroyable versatilité se promène entre sursauts d’énergie et murmures, avec grâce et créativité.
Et puis, j’aime bien la pétillante Maria João. Est-ce que le pape condamne cela aussi?…
James Hunter, 2008 – The Hard Way
Je suis vraiment sympa en vous donnant 30 secondes maximum pour que vous commenciez à taper du pied et à bouger votre inséparable compagnon d’existence, qui vous suit partout comme un chien fidèle, j’ai nommé, bien sûr votre derrière.
Alors, si vous ne le faites pas, je ne vois que deux raisons. Vous me détestez et vous faites exprès pour m’enquiquiner, ou alors vous être sourd comme une taupe.
Dites, les gars, profitez de ce magnifique retour au bonheur de la musique des années 60 et mettez les bras autour de la taille de votre chérie en lui disant tous ces mots de tendresse que vous aviez déjà rangés au grenier.
Allez, ne soyez pas timides… « ooohh Carina, don’t make me wait too long… »… Pour la vraie critique, c’est par ici, pour le reste par c’est là.
Angelique Ionatos, 2009 – Ionatos canta Frida Kahlo
Je vous ai déjà parlé de ma fascination pour Angélique, cette femme à la voix de déesse grecque qui berce le soleil de sa voix, comme un enfant le ferait avec son rire dépouillé.
Cet album est un vrai frisson. La rencontre de deux femmes en perpétuelle quête d’absolu. On reste avec cette certitude que seule la voix sombre et grave d’Angélique pouvait raconter l’artiste mexicaine, dont la vie n’a été qu’un chant puissant et rempli d’amour.
Du frisson du premier au dernier son, et encore après. Pour l’une, la force de la voix qui coupe le silence avec précision et sans débordements, pour l’autre la passion du pinceau. Et les silences qu’on écoute font encore partie de leur rencontre. Somptueux.
Voilà, et aujourd’hui vous devrez faire avec ça.
Le gars est en vacances… la plage, la sable fin, le poisson grillé (pour la ligne), de la glace (pour aider le poisson à être heureux)… je continue ou ça vous embête?…
Quelle belle semaine une fois de plus!
Au fait, pour la glace, tu as choisi quoi? Vanille? Chocolat? Pistache? Aucune de ces réponses?
Mais Armando, où vas-tu chercher ces sublimes voix ? (sourire)
J’ai adoré Angelique Ionatos et Lynne Hansson. J’ai passé un moment formidable.
Merci Armando pour ces choix musicaux de très grande classe !
Armando,
de cada vez que aqui volto (todos os dias) porque é que tenho esta impressão de te conhecer desde sempre?
como um irmão.
Continue l’ami et profite bien de cette belle musique des vagues t’as bien raison
Merci pour les écoutes.
James j’aime beaucoup…