Dans le silence de la nuit

J’aime le silence des étoiles lorsqu’elles offrent à la nuit leurs éclats d’or, sans pour autant faire étalage de leur richesse.Bien sûr. La nuit se suffirait à elle-même. Austère. Avec la lune pour seule compagnie. Uniquement.

Mais certains soirs, les étoiles viennent l’enrichir de leur beauté, sans pour autant ne rien voler à l’intimité confidentielle de la nuit.

Juste lui faire offrande de ce trop d’étoiles que le ciel ne saurait garder pour lui tout seul. Juste pour partager et émerveiller la négritude de la nuit. Pour qu’elle et la lune deviennent moins seules et remplies des millions de petites lumières d’or. Puis les étoiles s’en vont. En silence. Heureuses de ce partage et sans jamais rien raconter au jour que se lève.

De toute manière, il n’est pas sûr que le soleil comprendrait.

 

[Photo : Armando Ribeiro]

À propos de dubleudansmesnuages

Je laisserai vagabonder mon esprit nomade, sur le fil d'or de mes silences, pour vous parler des ces choses qui me maintiennent en équilibre. Je vous parlerai aussi des musiques que j'aime. Elles se promènent du Fado d'Amália, de Dulce Pontes, de Cristina Branco, de Mariza, jusqu'aux voix frissonantes de Diana Krall, de Stacey Kent, de Chiara Civello, de Karrin Allyson, de Stina Nordenstam, de Robin McKelle, de Sophie Milman, d'Emilie-Claire Barlow, et d'encore plein d'autres … Aznavour, Brel, Duteil, Art Mengo, Berliner, Cabrel, Balavoine, Julien Clerc, Fugain, Le Forestier, Goldman, Lama, Rapsat, Vassiliu, Daniel Seff, Peyrac et tous ceux que m’on fait aimer la chanson française. Je me perdrai certains soirs dans le paradis de la musique brésilienne : Eliane Elias, Astrud Gilbert, Gal Costa, Elis Regina, Bia, Bebel Gilberto, Maria Creuza, Nara Leão, Jobim, Vinicius, Buarque, Toquinho, Djavan … Il y aura des moments où je vous parlerai d'une des chansons de ceux que j'affectionne. Donovan, Leonard Cohen, The Doors, Tracy Chapman, The Scorpions, Dylan, Lennon ou McCartney (avec ou sans les Beatles), ou de voix d'or comme Sarah Brightman, Ana Torroja, ou Teresa Salgueiro. Puis, parfois, je me promènerai sans but précis entre Piazzolla et Lluis Llach, de Mayte Martin à Gigliolla Cinquetti ou Paolo Conte, de Chavella Vargas à Souad Massi en passant par Gabriel Yacoub. Parce que la musique n’a aucune frontière. La musique ne connait que des sensibilités. Des sonorités. Des larmes ou des sourires. Je vous déposerai ici l'une ou l'autre de mes photos. Les moins ratées. Je vous laisserai un peu de poésie. Des poètes portugais. Que j'aime. Infiniment. Et puis tous les autres dont les textes me touchent. Je ne vous parlerai que des gens que j’aime. Et puis un peu de moi. Si peu. Et puis, si j'ai le temps. Seulement si j'ai le temps, je vous parlerai d'autres choses. Plus intimes.
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2 réponses à Dans le silence de la nuit

  1. Arno dit :

    passager,
    au plaisir d’un songe d’une nuit lumineuse

  2. Denise dit :

    Et la lune est revenue accompagnée de ses amies, les étoiles afin de nous offrir un magnifique spectacle avant que Monsieur Soleil daigne se lever.

    Merci Armando pour ton beau poème et ta magnifique photo.

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