La dernière chanson du King

Fichier hébergé par Archive-Host.com

Interprétée pour la première fois en 1945 par Roy Acuff (ici avec Emmilou Harris), Blue Eyes Crying in the Rain avait été écrite par le compositeur et interprète Fred Rose, décédé en 1954.

Hank Williams, un nom important dans la « country music », reprendra à son compte la chanson, en 1951, sans toutefois rencontrer un grand succès.

Blue Eyes Crying in the Rain devra attendre 1975 pour sortir de son presque anonymat et connaitre partout un véritable succès. Ce sera par la voix particulière de Willie Nelson qui, lors de son album concept Red Headed Stranger, racontant l’histoire d’un homme en cavale qui, après avoir tué sa femme et son amant, a choisi quelques textes de Fred Rose, parmi lesquels cette merveilleuse chanson qui sera par la suite interprétée par les plus belles voix, notamment Eva Cassidy ou Sheryl Crow.

Faut dire que Blue Eyes Crying in the Rain deviendra le premier véritable grand succès de Willie qui avait déjà connu le succès en tant qu’auteur avec Crazy, dans la voix de l’indémodable Patsy Cline ou encore Hello Walls, interprétée par Faron Young et un ‘petit succès’ en tant qu’interprète avec Touch Me en solo et Willingly en duo avec Shirley Collie. On prétend que lorsqu’il a été présenté devant la cour pour possession illégale de cannabis, le procureur du Texas aurait proposé à Willie Nelson de plaider coupable et, en guise d’amende, d’interpréter Blue Eyes Crying in the Rain devant la cour.

En 2004, la très sérieuse revue Rolling Stones placera la version de Willie Nelson, aux alentours de la 300ième place dans le classement de meilleures chansons de tous les temps.

Elvis Presley, qui adorait cette chanson et ne se lassait pas l’interpréter en privé, finit par l’enregistrer à Graceland en février 1976. Elle fait partie de l’album From Elvis Presley Boulevard, Memphis, Tennessee, sorti la même année.

On raconte que Blue Eyes Crying in the Rain fut la dernière chanson que le King aurait chantée, assis au piano chez lui, le matin du 16 août 1977…

In the twilight glow I see her
Blue eyes crying in the rain
When we kissed goodbye and parted
I knew we’d never meet again

Love is like a dying ember
Only memories remain
Through the ages I remember
Blue eyes crying in the rain

Now my hair has turned to silver.
All my life I’ve loved in vain.
I can see her star in heaven,
Blue eyes crying in the rain.

Someday when we meet up yonder
We’ll stroll hand in hand again
In a land that knows no parting –
Blue eyes crying in the rain

Blue eyes crying in the rain
Blue eyes crying in the rain
Blue eyes crying in the rain

À propos de dubleudansmesnuages

Je laisserai vagabonder mon esprit nomade, sur le fil d'or de mes silences, pour vous parler des ces choses qui me maintiennent en équilibre. Je vous parlerai aussi des musiques que j'aime. Elles se promènent du Fado d'Amália, de Dulce Pontes, de Cristina Branco, de Mariza, jusqu'aux voix frissonantes de Diana Krall, de Stacey Kent, de Chiara Civello, de Karrin Allyson, de Stina Nordenstam, de Robin McKelle, de Sophie Milman, d'Emilie-Claire Barlow, et d'encore plein d'autres … Aznavour, Brel, Duteil, Art Mengo, Berliner, Cabrel, Balavoine, Julien Clerc, Fugain, Le Forestier, Goldman, Lama, Rapsat, Vassiliu, Daniel Seff, Peyrac et tous ceux que m’on fait aimer la chanson française. Je me perdrai certains soirs dans le paradis de la musique brésilienne : Eliane Elias, Astrud Gilbert, Gal Costa, Elis Regina, Bia, Bebel Gilberto, Maria Creuza, Nara Leão, Jobim, Vinicius, Buarque, Toquinho, Djavan … Il y aura des moments où je vous parlerai d'une des chansons de ceux que j'affectionne. Donovan, Leonard Cohen, The Doors, Tracy Chapman, The Scorpions, Dylan, Lennon ou McCartney (avec ou sans les Beatles), ou de voix d'or comme Sarah Brightman, Ana Torroja, ou Teresa Salgueiro. Puis, parfois, je me promènerai sans but précis entre Piazzolla et Lluis Llach, de Mayte Martin à Gigliolla Cinquetti ou Paolo Conte, de Chavella Vargas à Souad Massi en passant par Gabriel Yacoub. Parce que la musique n’a aucune frontière. La musique ne connait que des sensibilités. Des sonorités. Des larmes ou des sourires. Je vous déposerai ici l'une ou l'autre de mes photos. Les moins ratées. Je vous laisserai un peu de poésie. Des poètes portugais. Que j'aime. Infiniment. Et puis tous les autres dont les textes me touchent. Je ne vous parlerai que des gens que j’aime. Et puis un peu de moi. Si peu. Et puis, si j'ai le temps. Seulement si j'ai le temps, je vous parlerai d'autres choses. Plus intimes.
Ce contenu a été publié dans MUSIQUE. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à La dernière chanson du King

  1. oth67 dit :

    J’étais un peu déçu le 16 au soir de ne pas voir un de ces films à la TV !
    Pffff…

  2. Frederique dit :

    J’aime particulièrement l’arrangement instrumental de la version interprétée par Elvis. C’est dit :-)

  3. Denise dit :

    Merci Armando pour la dernière chanson du King… Impossible d’oublier sa voix de velours!

  4. JC dit :

    35 ans !!!

Les commentaires sont fermés.