Et nous voilà déjà, comme ça, au bord du mois d’août qui marque la fin des vacances pour beaucoup. Je me trouve donc entre ceux qui partent, amenant avec eux des rêves et des projets et ceux qui rentrent et se lamentent de la bouffe, de l’hôtel, de l’aéroport bondé de monde, de ceci et cela. Ils se lamentent, quoi. Déjà. Je les écoute, les uns comme les autres d’une écouteuse si peu attentive que des fois, je me demande comment ils ne s’en aperçoivent pas. Dommage qu’ils ne lisent pas mon blog.
Côté musique je dois dire que ce n’est terrible. Faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent ces derniers temps. Reste à espérer que la rentrée, en septembre, nous apporte des nouveautés.
Il parait que ce sera le retour en force de Monsieur Nicolas Peyrac (rappelez-vous le gars qui à déjà enregistré une quinzaine d’albums avec des textes magnifiques mais dont on entend toujours ça). Son nouvel double album Monterey est déjà annoncé à la Fnac.
À ce qu’on dit, nous allons avoir droit à une série de reprises mises au goût du jour et puis à 14 nouvelles chansons. Tout ça sous l’œil vigilant de Sony. Il serait aussi question d’un « Best of », puis encore d’un DVD, avec une interview du garçon, etc. Puis, sachez-le, suiveurs, fans et opportunistes de tout poil, ses anciens albums sont désormais en téléchargement en qualité digitale à la Fnac, chez Amazon et chez Archambault. Vous n’avez plus besoin de quémander sous le manteau, comme des ados attardés, ses chansons. Histoire de respecter les droits d’auteur des artistes que certains prétendent tant aimer.
Voilà. Maintenant vous le savez. Il fallait juste lire le bleu.
Libres de chanter pour paroles de femmes, 2011
Faut que je vous dise que je fais partie de ceux qui meurent de curiosité devant ce genre d’album dit de reprises. Eh oui. Moi aussi j’en ai des travers….
Alors le rituel est souvent le même. Analyse des noms des interprètes. Des titres repris. Et puis, souvent, la déception… le goût amer de voir telle ou telle chanson gâchée. Et il y en a. La reprise de Marianne et celle de Lucie sont un peu décevantes. Dommage. Et on finit par se dire « Tant pis. Heureusement que l’album est au service d’une bonne cause. »
Par contre, je me suis régalé avec les interprétations de Lucille, par Amel Bent et Mathilde par Cimène Badi, deux interprètes qui d’habitude ne m’enchantent guère pourtant. Comme quoi tout n’est pas perdu.
Ma préférence va à la reprise d’Osez Joséphine par Amandine Bourgeois. Et dire que je n’avais pas tellement accroché à son 20m2. Du coup je vais lui donner un coup d’écouteuse. On ne sait jamais. J’ai peut-être raté quelque chose.
Dionne Warwick, 2011 – Only Trust Your Heart
Mon regard a été attiré par le titre de cet album, qui n’est rien de moins qu’un standard du jazz écrit en 1964 par le duo Benny Carter et Sammy Cahn, et qui avait déjà donné le titre, en 1995, au deuxième album de la magnifique Diana Krall.
Alors, entre nous, que pourrais-je bien vous dire?… Qu’on est toujours subjugué par la voix magnifique de mémé Warwick, qui prouve, encore une fois pourquoi elle est une légende vivante de la musique. Sa voix agréable et parfaitement claire se promène, heureuse, sur des arrangements superbes, et on ne voit pas passer le temps. Du caviar pour l’écouteuse.
À ce niveau, la musique s’appelle bonheur. Merci mémé. Il est content le gars.
Elsa Kopf, 2011 – Acoustic Joys
Parfois je crois que je vis vraiment sur une autre planète et à un autre rythme que celui du commun des mortels car, ayant fait la découverte très récemment d’Acoutic Joys d’Elsa Kopf, on me dit qu’elle faisait les premières parties de Yannick Noah. Que « c’est un truc vieux ». Vieux?… L’album est sorti cette année. Au mois de mai. Nous ne sommes que fin juillet. Vieux?… Zut alors…
Toujours est-il qu’après trois ou quatre écoutes je suis aussi frais qu’à la première. La fraicheur d’Elsa, avec des étincelles de jazz, est un bonheur pour les auditives. Quelque part entre Keren Ann et Stacey Kent, avec le parfum acoustique d’une Yael Naim, Elsa Kopf vous fera oublier les nuages gris de cette fin de juillet, pour vous inviter à voyager, toute en émotions sucrées et subtiles au pays des fleurs et du bien-être. Mon Dieu qu’on est bien… Si si.
Faite-vous plaisir. Offrez-vous ce bijou.
Elisa Tovati, 2011 – Le syndrome de Peter Pan
Après deux album, où on a pu trouver des signatures prestigieuses comme celles de Marc Lavoine et de Vincent Banguian, ou encore de Richard Seff, Elisa nous revient avec Le syndrome de Peter Pan.
Sans vouloir jouer aux adultes méchants, je n’irai pas plus loin que le fait de vous dire que je ne suis toujours pas convaincu et que je suis même étonné de la place que la radio et la télévision s’acharnent à lui accorder, alors que tellement de vrais artistes sortent des albums magnifiques dans un presque anonymat.
Ceci dit, Elisa est très plaisante à regarder. Bref. Bizarrement je m’entends murmurer : Allez, ça suffit, je te jette… mais où ai-je déjà entendu ça?…
Et voilà les enfants. À dans un mois. Si je suis toujours vivant, bien sûr…
Je viens de passer un moment très agréable avec Dionne Warwick et Elsa Kopf 😉
Merci Armando pour ce petit bonheur. Bisous.
Elles sont belles, elles chantent à merveille…
Je rejoins ta planète, Armando 😉 Dionne Warwick, et Elisa Tovati, ont accroché du soleil aux nuages.
Merci Armando, bisous
Mais qui est la figue et qui est le raisin ?
Ma journée a très bien démarré avec Dionne.. on en redemande.
Ça alors! Mémé chante?
Merci pour ce tour d’horizon qui me semble mi-figue mi-raisin
Je ne m’arrêterai que sur mémé
Merci Armando
Imaginons un instant une scène devant nous et toutes ces interprètes qui viendraient à tour de rôle nous envoûter…