[Déblogue]
Mes pas m’ont dirigé au loin dans la forêt
Je trouve enfin le calme et je tombe en arrêt
Sur la branche l’oiseau me semble guilleret
Me chantant la beauté de ce coin du Loiret
L’allée qui paraissait un peu trop cavalière
M’a gentiment mené au sein d’une clairière
Je regarde le ciel, allongé sur le sol
M’abreuvant d’un silence où mes soucis s’envolent
Mon esprit reposé ne pense plus à rien
Tout en moi se délasse en dénouant les liens
Quelques instants plus tard le silence se tait
Interrompu qu’il est par des rires très gais
Un couple assez âgé passe tout doucement
Ils sont beaux leurs regards brillants comme diamants
Il la tient par le bras et je la vois ravie
Ils ne sont qu’amoureux souriant à la vie
Je baisse alors les yeux et j’aperçois ma main
Qui ne peut caresser que ma peau de chagrin
Je cueille tristement quelques fleurs égarées
L’une vient me blesser d’une épine acérée
Pourtant son doux parfum réveille en moi soudain
La senteur oubliée d’un souvenir divin
Le bouquet s’évanouit. Que tout cela est loin !
Et ma main dans ma main je reprends mon chemin
Merci également à toi Sylvie
Merci à vous trois
Je le connais ce petit coin de paradis… En Bourgogne, en forêt d’Othe… C’est vrai que c’est beau, et tes mots, cher JC y auraient tout leur place.
Magnifiques et tendres, teintés de mélancolie, tu fais mouche à chaque fois !
Oubli: Un grand merci Armando et JC pour le magnifique morceau de Duke Ellington
Tes mots sont d’une grande tendresse JC 😉
Bisous
» Et ma main dans ma main je reprends mon chemin » : quelle belle image de la solitude assumée!
mmmhhh tendresse !