Bonne année …

Nous voilà face à face, assis au bord de nos souhaits et promesses, inlassalement renouvelés.

Bien sûr. on voudrait tous un peu de bonheur, de la santé et quelque argent. D’ailleurs, je me demande qui serait assez déprimé ou idiot pour se souhaiter plein de malheurs, une santé de merde et un certain manque d’argent jusqu’à plier les genoux sous le poids des dettes… mais enfin…

Je disais donc que nous en sommes là… Un goût bizarre dans la bouche et le ventre encore gonflé comme un ballon de fête foraine, à nous promettre qu’on va commencer un régime {ce coup-ci on s’est préparés}, qu’on va arrêter la clope – d’ailleurs, les cigarettes deviennent chères, on commence a interdire de fumer partout et puis il paraît que ça fout vraiment en l’air la santé (des autres aussi) et surtout je vous rappelle qu’on s’est souhaité une bonne santé.

Puis, on se promet de faire une petite promenade tous les jours, qu’il vente ou qu’il pleuve. Histoire de faire un peu d’exercice. Et on se promet enfin qu’on va négliger un peu la télé qui, d’ailleurs, ne donne que des programmes piteux, à se demander si ces gens ne nous prennent pas pour des abrutis des fois…Puis on se couche, heureux de toutes ces bonnes promesses. Il est déjà, au moins, quatre heures du matin. On est un peu « zinzin » d’avoir sauté comme un kangourou toute la soirée à gueuler comme un crétin « Bonne année » ou bien « Happy New Year » à tout ce qui bouge…

Et nous voilà… au premier matin de la dernière bonne année qu’on s’est souhaitée…

Le réveil a été un peu laborieux. On va à la fenêtre voir le temps… On a allume la première clope de l’année et on se remplit les poumons de fumée et on se sent déjà beaucoup mieux…

On se prépare un bon petit déjeuner aux œufs et au lard, avec du chocolat chaud qu’on décide de prendre devant la télévision. Faut voir ce que ces abrutis nous proposent …Et on fait le lézard…

Paupières mi-closes, on reprend une autre cigarette, et on s’attarde à gueuler sur le programme d’éorobic… on zappe et on ne se lasse pas de dire, que, comme d’habitude, la télévision ne donne que des programmes pour attardés et on zappe… on zappe… on zappe…

… et on renouvelle encore nos vœux de Bonne année… À tous! …

À propos de dubleudansmesnuages

Je laisserai vagabonder mon esprit nomade, sur le fil d'or de mes silences, pour vous parler des ces choses qui me maintiennent en équilibre. Je vous parlerai aussi des musiques que j'aime. Elles se promènent du Fado d'Amália, de Dulce Pontes, de Cristina Branco, de Mariza, jusqu'aux voix frissonantes de Diana Krall, de Stacey Kent, de Chiara Civello, de Karrin Allyson, de Stina Nordenstam, de Robin McKelle, de Sophie Milman, d'Emilie-Claire Barlow, et d'encore plein d'autres … Aznavour, Brel, Duteil, Art Mengo, Berliner, Cabrel, Balavoine, Julien Clerc, Fugain, Le Forestier, Goldman, Lama, Rapsat, Vassiliu, Daniel Seff, Peyrac et tous ceux que m’on fait aimer la chanson française. Je me perdrai certains soirs dans le paradis de la musique brésilienne : Eliane Elias, Astrud Gilbert, Gal Costa, Elis Regina, Bia, Bebel Gilberto, Maria Creuza, Nara Leão, Jobim, Vinicius, Buarque, Toquinho, Djavan … Il y aura des moments où je vous parlerai d'une des chansons de ceux que j'affectionne. Donovan, Leonard Cohen, The Doors, Tracy Chapman, The Scorpions, Dylan, Lennon ou McCartney (avec ou sans les Beatles), ou de voix d'or comme Sarah Brightman, Ana Torroja, ou Teresa Salgueiro. Puis, parfois, je me promènerai sans but précis entre Piazzolla et Lluis Llach, de Mayte Martin à Gigliolla Cinquetti ou Paolo Conte, de Chavella Vargas à Souad Massi en passant par Gabriel Yacoub. Parce que la musique n’a aucune frontière. La musique ne connait que des sensibilités. Des sonorités. Des larmes ou des sourires. Je vous déposerai ici l'une ou l'autre de mes photos. Les moins ratées. Je vous laisserai un peu de poésie. Des poètes portugais. Que j'aime. Infiniment. Et puis tous les autres dont les textes me touchent. Je ne vous parlerai que des gens que j’aime. Et puis un peu de moi. Si peu. Et puis, si j'ai le temps. Seulement si j'ai le temps, je vous parlerai d'autres choses. Plus intimes.
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