Regards épars au Père-Lachaise 29

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À propos de dubleudansmesnuages

Je laisserai vagabonder mon esprit nomade, sur le fil d'or de mes silences, pour vous parler des ces choses qui me maintiennent en équilibre. Je vous parlerai aussi des musiques que j'aime. Elles se promènent du Fado d'Amália, de Dulce Pontes, de Cristina Branco, de Mariza, jusqu'aux voix frissonantes de Diana Krall, de Stacey Kent, de Chiara Civello, de Karrin Allyson, de Stina Nordenstam, de Robin McKelle, de Sophie Milman, d'Emilie-Claire Barlow, et d'encore plein d'autres … Aznavour, Brel, Duteil, Art Mengo, Berliner, Cabrel, Balavoine, Julien Clerc, Fugain, Le Forestier, Goldman, Lama, Rapsat, Vassiliu, Daniel Seff, Peyrac et tous ceux que m’on fait aimer la chanson française. Je me perdrai certains soirs dans le paradis de la musique brésilienne : Eliane Elias, Astrud Gilbert, Gal Costa, Elis Regina, Bia, Bebel Gilberto, Maria Creuza, Nara Leão, Jobim, Vinicius, Buarque, Toquinho, Djavan … Il y aura des moments où je vous parlerai d'une des chansons de ceux que j'affectionne. Donovan, Leonard Cohen, The Doors, Tracy Chapman, The Scorpions, Dylan, Lennon ou McCartney (avec ou sans les Beatles), ou de voix d'or comme Sarah Brightman, Ana Torroja, ou Teresa Salgueiro. Puis, parfois, je me promènerai sans but précis entre Piazzolla et Lluis Llach, de Mayte Martin à Gigliolla Cinquetti ou Paolo Conte, de Chavella Vargas à Souad Massi en passant par Gabriel Yacoub. Parce que la musique n’a aucune frontière. La musique ne connait que des sensibilités. Des sonorités. Des larmes ou des sourires. Je vous déposerai ici l'une ou l'autre de mes photos. Les moins ratées. Je vous laisserai un peu de poésie. Des poètes portugais. Que j'aime. Infiniment. Et puis tous les autres dont les textes me touchent. Je ne vous parlerai que des gens que j’aime. Et puis un peu de moi. Si peu. Et puis, si j'ai le temps. Seulement si j'ai le temps, je vous parlerai d'autres choses. Plus intimes.
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6 réponses à Regards épars au Père-Lachaise 29

  1. claire dit :

    Le dernier de novembre

    Allez… le dernier de l’année, avant que change de lune le calendrier, que le ciel s’illumine d’étoiles, divines aux yeux des uns, lucratives pour les autres, mais qui feront briller ceux des enfants; une dernière fois poser des mots sur les tombes. D’autres y mettent bien des fleurs.

    Que j’arpente le cimetière-ville, dont Armando nous offrit ses regards épars, ou le plus humble qui soit, au bout de mon jardin secret, ou bien encore les tombeaux muets de St Just; nul risque que je m’égare.

    Ma pensée docile, suit ses chemins concrets et cesse de poursuivre ses rêves indiscrets. Devant une simple pierre, sans gravure ni fleur, je m’arrête.

    Ne vous inquiétez pas de voir une larme couler. N’est il point normal lors d’un enterrement de pleurer? J’enterre un désir, quoi de pire direz-vous. Allons, il faut se ressaisir, si je le porte en terre, c’est pour qu’il puisse fleurir!

    Pour qu’explose en nous la sève de mon rêve contenu, qu’elle nous mène sans trêve vers l’inconnu d’une flamme dévorante, d’une passion vibrante. Que sa force vivante se tende d’autres désirs, peut-être moins sages. J’irai cueillir à ses rameaux qui pointent vers le ciel, porterai sa fleur, comme médaille de défi, au premier bouton de mon corsage, et marcherai vers mon aimé.

    Des deuils de novembre aux étoiles de décembre, nous baladera la lune, complice fraternelle, fredonnant la comptine des amours éternelles, devant les tombes nues des rêves retenus.

    Claire, 30/11/2009

  2. claudie dit :

    L’olivier n’incarne-t-il pas la force, la paix et la fidélité? Le défunt est à jamais gravé dans les coeurs..

  3. Lali dit :

    Comme une façon de dire à celui ou celle qui n’est plus : tu nous as donné des racines!

  4. Olivier SC dit :

    Un bien beau cousin ! 😉 Ah, Armando : peut-être verrez-vous, ce soir, qu’un blog est, disons, de retour ! Pardon de le dire hors contexte ici ; mais je ne veux pas exagérer en commentant aussi la Belle toile …

  5. JC dit :

    Un olivier qui ne peut plus faire des folies de son cor
    (aurait dit un certain Roland !)

  6. Denise dit :

    C’est une très jolie peinture entre soleil et ombre où ton regard s’est posé, Armando!
    Peut-être est-ce un olivier? J’aime cette sobriété.

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