Le 14ième roi du Portugal, Dom Manuel (1469-1521) a voulu que le monastère soit dédié à la Vierge de Belém, là où il y avait une chapelle en l’honneur de cette vierge, et où l’ordre des moines de Christ donnait assistance aux marins.
Cinq ans avant le début des travaux, il avait demandé au Saint-Siège l’autorisation de pouvoir construire un grand monastère à Lisbonne. Les travaux ont débuté en 1501 et ont été achevés un siècle plus tard. L’histoire a retenu les architectes Diogo Boitaca (pour le plan initial et une partie de l’éxécution) et João Castilho, notamment.
Dom Manuel a choisi les moines de l’ordre de San Jeronimo comme occupants du monastère. Leur mission principale était de prier pour son âme et de donner appui à tous ceux qui devraient partir, de la plage de Belém, à la découverte de nouveaux mondes. D’ailleurs, le monastère était financé par les gains liés au commerce.
Le monastère, construit sur un terrain sableux, n’a pas souffert lors du tremblement de terre de 1755, mais par contre il a été très maltraité et pillé par les troupes de Napoléon Bonaparte au début du XIXe siècle. Ceci a d’ailleurs donné lieu à des interventions architectoniques et des travaux de restauration, qui lui ont donné sa forme actuelle.
Aujourd’hui appelé « joyau » de l’architecture Manuelina, il intègre des éléments de la fin du gothique et de la Renaissance, auxquels se sont associés des symboles religieux et naturalistes.
Dans ce lieu dorment pour l’éternité le roi Dom Manuel et sa descendance, le roi Dom João III (1502-1557) et son épouse Dona Catarina, le cardinal Dom Henrique I, Dom Sebastião (symboliquement puisqu’il a disparu lors de la bataille d’Al Karz Al Kebir, dans une petite bourgade nommée Suaken au Maroc).
Puis, Vasco da Gama, le poète Luis Vaz de Camões, l’historien Alexandre Herculano, et le poète Fernando Pessoa, dont le corps a été transféré du Cimetière des Plaisirs, à Lisbonne, au monastère, en 1985, lors du 100ième anniversaire de sa naissance.
Depuis 1984, l’Unesco a classé le monastère parmi les monuments constituant le « Patrimoine Culturel de l’Humanité ».
Portugal’s 14th king, Dom Manuel (1469-1521), wished that the monastery be dedicated to the Virgin of Belém and situated exactly where was a chapel honouring that virgin, and where the order of the monks of the Christ were giving assistance to the sailors.
Five years before the beginning of the construction, he asked the Pope the permission to build a big monastery in Lisbon. The construction works began in 1501 and were completed after a century. Those are the names of the architects History retained : Diogo Boitaca (for the initial plans and some parts of the construction) and Joao Castilho.
Don Manuel had chosen the monks of the order of San Jeronimo to be the tenants of the monastery. Their principal mission was to pray for his own soul and to support anyone leaving, on the beach of Belém, for the discovery of the New World. For this purpose, the monastery was financed by profits from commercial transactions.
The monastery, built on a sandy soil, escaped the 1755 eathquake, but was mistreated and stolen by Napoleon Bonaparte’s army in the first years of the XIXth century. Because of this, architectonic actions and restoration works needed to be done so to give it the way it now looks.
Called « jewel » of the Manuelina architecture, it integrates elements from the end of the Gothic era and from the Renaissance period, to which religious and and naturalist symbols were added.
There sleep forever the king Don Manuel and his progeny, the king Dom João III (1502-1557) ans his spouse Dona Catarina, the cardinal Dom Henrique I, Dom Sebastião (as a symbol, because he never came back the Al Karz Al Kebir battle, that took place in Suaken, Morocco).
And also, Vasco de Gamma, the poet Luis Vaz de Camões, Alexandre Herculano, and Fernando Pessoa, whose body was transferred from the Pleasure Cimetery, in Lisbon, to the monastery, on his 100th birthdate.
Since 1984, the monastery counts as part of the Unesco World Heritage.
O décimo quarto rei de Portugal, D. Manuel (1496-1521) quis que o mosteiro fosse dedicado à Virgem de Belém, no mesmo local onde havia uma capela em honra da Nossa Senhora de Belém, e onde os monges de Cristo prestavam auxílio aos marinheiros de passagem.
Cinco anos antes do começo dos trabalhos, o rei D. Manuel já tinha pedido autorização à Santa Sé para construir un grande mosteiro em Lisboa. Os trabalhos tiveram início em 1501 e ficaram concluídos um século mais tarde. A história reteve nomeadamente os arquitectos Diogo Boitaca (a quem se deve o plano inicial e a parte executiva) e João Castilho.
D. Manuel escolheu os monges da ordem de São Jerónimo para ocuparem o Mosteiro. A sua principal missão consistia em rezar pela alma de D. Manuel e dar apoio a todos quantos partiriam, da praia de Belém, à descoberta dos novos mundos. O Mosteiro foi financiado com os dinheiros provenientes do comércio das descobertas.
O Mosteiro foi construido em terrenos arenosos, e, por esta razão não sofreu danos aquando do terrramoto de 1755, no entanto, ele foi muito massacrado e pilhado pelas tropas de Napoleão Bonaparte no início do século XIX. Tal facto deu lugar a trabalhos de cariz arquitectónico e de restauro, que lhe deram a sua forma actual.
Considerado como uma « reliquia » da arquitectura Manuelina, o Mosteiro integra elementos do fim do Gótico e da Renascença, aos quais se associaram a simbologia religiosa e naturalista.
Encontram-se no Mosteiro, os túmulos de D. Manuel e dos seus descendentes, o rei D. João III (1502-1557) et sua esposa Dona Catarina, o cardial D. Henrique I, D. Sebastião « O desejado » (simbolicamente, dado que ele foi dado como desaparecido na batalha de Alcácer-Kibir).
Igualmente no interior do Mosteiro, encontram-se os túmulos de Vasco da Gama, do poeta Luis Vaz de Camões, e, na parte dos cláustros, o do historiador Alexandre Herculano e do poeta Fernando Pessoa, cujo corpo foi transladado do Cemintério dos Prazeres para o Mosteiro dos Jerónimos em 1895, aquando do 100 aniversário do seu nascimento.
Desde 1984, que a Unesco classificou o Mosteiro como « Património Cultural da Humanidade ».
[Photos : Armando Ribeiro]
Mercredi le 28 mars, à 17 heures, dans l’amphithéatre de l’école « PIZZIGONI » de via Siena, à CATANE (Sicile), organisé par l’Archéoclub d’Italia – siège de Catania, SALVATORE STATELLO fera la publique conférence: LO STILE MANUELINO IN PORTOGALLO.
très bien!
Les photos son tres belles, et puis c’est simpa l’histoire du monastère et ce qui va avec…
Toute l’expression d’un art d’une richesse insoupçonnée.
J’en apprends de plus en plus, et je m’en réjouis.
Armando, comment se fait-il que cet ange n’ait pas volé jusqu’à Panam ? Tu ne lui as pas donné la carte Michelin ou… un GPS ?
Il te sera beaucoup pardonné grâce aux autres photos ! Superbes !
J’adore ces mercredis au Portugal. Ils font tout simplement rêver. Photos qui nous montrent des lieux et leurs moindres détails et textes documentés solidement.
Je pendrais bien des semaines avec deux ou trois mercredis!
L’envie de partir visiter le Portugal me tient toujours à coeur. Il va sans dire que la visite de ce superbe monastère fait partie du tour.
Reine va être très heureuse de trouver un ange parmi tes belles photos.
Merci Armando pour cette belle visite.
Excellente bouquets de photos du monastère des jerónimos, bien arrosé d’un peut d’histoire juste pour le plaisir. Bravo!
Cadeau !
http://dlivresetdchamps.canalblog.com/archives/2008/06/11/9528395.html#comments
Quelle magnificence, ces photos démontrent de la somptuosité de ce monastère, je suis d’accord avec Mrs Pillsbury le Portugal est un endroit à visiter d’urgence quand on a la possibilité !
J’ai toujours eu envie de visiter le Portugal mais plus je vois vos photos, plus le désir est présent…un jour Inch Allah!